Les ruines d'un passé douloureux
Les clearances ou pourquoi il y a tant de moutons en Ecosse…
La visite du Strathnaver museum de Bettyhill (côte nord à l'est de Tongue) nous permet de prendre la mesure d’un épisode douloureux de l’histoire des Highlands qui s’est déroulé entre la fin du 18ème et jusqu’au début du 20ème siècle : le processus de clearance. Véritable génocide culturel, cet épisode s’est traduit par l’expulsion forcée de près d’un demi million de petits paysans (les crofters) qui pratiquaient une agriculture de subsistance afin de permettre aux propriétaires terriens de développer l’élevage extensif des moutons obligeant les paysans autochtones à s’installer dans de minuscules crofts (fermes) sur des côtes aux terres très pauvres ou encore à migrer, notamment après la famine de 1846, dans le Sud de l’Ecosse (Lowlands), en Angleterre, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux USA et au Canada (Nouvelle-Ecosse).
Afin de s’assurer que ces paysans expulsés ne reviennent pas s’installer, leurs maisons furent détruites. Ces ruines restent encore visibles aujourd'hui et sont partout présentes dans le paysage comme une trace indélébile de ce douloureux épisode dont l’artisan le plus féru fut Lord Stafford, duc de Sutherland.
La visite du Strathnaver museum de Bettyhill (côte nord à l'est de Tongue) nous permet de prendre la mesure d’un épisode douloureux de l’histoire des Highlands qui s’est déroulé entre la fin du 18ème et jusqu’au début du 20ème siècle : le processus de clearance. Véritable génocide culturel, cet épisode s’est traduit par l’expulsion forcée de près d’un demi million de petits paysans (les crofters) qui pratiquaient une agriculture de subsistance afin de permettre aux propriétaires terriens de développer l’élevage extensif des moutons obligeant les paysans autochtones à s’installer dans de minuscules crofts (fermes) sur des côtes aux terres très pauvres ou encore à migrer, notamment après la famine de 1846, dans le Sud de l’Ecosse (Lowlands), en Angleterre, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux USA et au Canada (Nouvelle-Ecosse).
Afin de s’assurer que ces paysans expulsés ne reviennent pas s’installer, leurs maisons furent détruites. Ces ruines restent encore visibles aujourd'hui et sont partout présentes dans le paysage comme une trace indélébile de ce douloureux épisode dont l’artisan le plus féru fut Lord Stafford, duc de Sutherland.